Le développement durable est une nouvelle conception de l’intérêt public, appliqué à la croissance économique et reconsidéré à l’échelle mondiale afin de prendre en compte les aspects écologiques et culturels généraux d’une planète globalisée.
« Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. »
Les pays développés dont la France ont pris conscience de ce sujet depuis les chocs pétroliers de 1973 et 1979 qui nous ont fait réaliser que si nos logements étaient confortables, c’était au prix d’une utilisation très importante d’énergie pour le chauffage.
Commença alors la «chasse au gaspi» : mise en place d’isolation dans les combles, installation de fenêtres avec des vitrages isolants, introduction de la ventilation mécanique. Les bâtiments neufs actuels sont devenus en moyenne deux fois plus sobres que ceux construits il y a 30 ans. Ceci étant deux données importantes accompagnent cette première prise de conscience :
En France, les bâtiments publics et privés sont, par le CO2 qu’ils émettent, la deuxième source de pollution atmosphérique, juste derrière les transports (le CO2 est le principal gaz à effet de serre). 30 millions de logements mal chauffés et mal isolés rejettent chaque année dans l’atmosphère 100 millions de tonnes de CO2, en progression de plus de 20 % depuis 1990. Le secteur du bâtiment représente 46 % de la consommation d’énergie en France, devant les transports et l’industrie ; il devient prioritaire de se fixer des objectifs ambitieux en matière de maîtrise de la consommation énergétique dans ce secteur.
Face au défi majeur du changement climatique, la France a pris des engagements ambitieux. Le secteur du bâtiment est particulièrement concerné par ces engagements. En France, de tous les secteurs économiques, il est le plus gros consommateur d’énergie : il représente 43% des consommations énergétiques françaises, soit 1,1 tonne équivalent pétrole par an et par habitant. Au total, le bâtiment produit chaque année plus de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, soit près du quart des émissions nationales.
L’effort de réduction des consommations énergétiques des bâtiments devra notamment se porter sur la rénovation du parc existant. En effet, la majeure partie du parc de bâtiments à l’horizon 2050 est aujourd’hui déjà construite, vu le faible flux de construction neuve (1 à 2%) et la durée de vie des bâtiments.
La démarche générale qui est proposée ici comprend donc trois étapes :
Ajoutées aux contraintes de surface, de sécurité, de lumière, d’acoustique, etc. existant déjà, ces nouvelles exigences doivent néanmoins s’inscrire dans les mécanismes de financement traditionnels.
Pour réussir ce pari il faut que le projet architectural et technique soit global. Il n’y a pas d’un côté le bâtiment et de l’autre la partie énergétique. Tous les paramètres interagissent et seule une approche synthétique conduira à un résultant satisfaisant notamment en termes de qualité, cohérent et au moindre coût. On doit donc traiter simultanément tous les problèmes (acoustiques, thermiques, lumières, surfaces, etc.) sans chercher à optimiser individuellement chacun des paramètres, mais en visant plutôt un optimum global. Climatique ou non, l’architecture a toujours eu pour vocation de produire un dessin élégant intégrant de manière optimale l’ensemble des contraintes existantes. La dimension énergétique est un élément parmi d’autres. L’architecture « climatique » rappelle seulement cette dimension aujourd’hui négligée.
On cherchera donc des réponses de synthèse basées sur la synergie des différentes solutions mises en oeuvre. A toutes les étapes du projet on contrôlera les surfaces, les coûts, etc.
Cela suppose impérativement que les ingénieurs concernés (thermique, acoustique, structure, etc.) soient associés au projet dès son origine, c’est-à-dire dès les premières esquisse. La prise en compte très en amont de tous les paramètres permet de réduire largement les coûts grâce à des solutions globales.
L’approche devra rester ouverte, offrir des réponses parfois très originales. Il faudra associer les compétences et ne pas hésiter à recourir aux matériaux nouveaux lorsqu’ils peuvent présenter un intérêt.
Enfin, il faut recommander une analyse en termes de coût global. Mais cette notion, connue en matière économique, peut aussi s’appliquer à l’énergie : combien de kWh économise un dispositif donné et quel investissement énergétique suppose sa construction, sa mise en place, voire son fonctionnement ?
Seule une démarche de conception de grande rigueur pourra conduire à des solutions pleinement satisfaisantes et respectueuses des différents équilibres financiers de l’opération.
Il s’agit d ‘un ouvrage donnant un panorama d’initiatives menées en France et à l’étranger, constituant autant de « bonnes » pratiques urbaines et d’opérations architecturales innovantes.
SIRET : 50962609900014
Numéro RCS : 509 626 099 RCS Bobigny
Société Inscrite au tableau régional de l’ordre des architectes de l’Ile-de-France sous le numéro S12922
Atelier de Villemomble (siège social) : 3, avenue Detouche 93250 Villemomble
Atelier de Bois-Colombes : 43, rue de l’Abbé Glatz 92270 Bois-Colombes
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