Le projet concerne une maison classée «remarquable» de la fin XIXème, de style « classique » qui comprend un rez-de-chaussée surélevé, un 1er étage et d’un étage sous combles à la Mansart. Elle est implantée en cœur d’ilot sur une parcelle profonde donnant des espaces extérieurs arborés à l’avant et à l’arrière. La propriété en outre comprend plusieurs dépendances donnant une caractéristique romantique à l’ensemble: un pavillon d’entrée abritant un garage automobile, un kiosque, un jardin d’hier, un petit plan d’eau décoratif et de rocaillages.
Les façades de la maison, comme celles de nombreux autres bâtiments anciens d’Ile-de-France ont été réalisées par des maçons à plâtre (tradition remontant à l’antiquité, s’est développé au XVIIIe jusqu’aux alentours de la moitié du XXème siècle). Les façades sont bi-chromes avec les modénatures simulant la pierre et des tapisseries en stuc brique. L’emploi d’un enduit idéalisant la brique de teinte rouge assez prononcé et de très belle facture. La présence de 2 tonalités couleur pierre et couleur brique est un traitement de façade extrêmement fréquent sur les châteaux et les maisons d’île de France antérieures au début du XXè siècle. Cet art régional de maçonner au plâtre ne peut ici être confondu avec l’usage des mortiers de chaux ou chaux et ciment.
La présente demande concerne principalement un projet d’extension qui vise à adapter cette habitation aux besoins d’usage actuels. La proportion initiale de ce bâtiment donnant une surface d’emprise assez faible, le Maître d’Ouvrage souhaite compléter le volume en augmentant les surfaces des pièces collectives et de chambre du premier niveau afin de rendre l’ensemble plus compatible avec les attendus de son programme.
Par ailleurs en fond de parcelle, le jardin d’hiver est un appentis clos et couvert, constitué par une ossature bois en 3 volumes, des baies vitrées très large. De cet ensemble un seul volume sera conservé et rénové.